Un prunier épineux
Typique des haies, qu’il couvre de neige en fleurissant, le prunellier est un cousin du prunier domestique. C’est un buisson touffu aux rameaux enchevêtrés, munis de longues épines solides et acérées, auxquelles il faut prendre garde. Son écorce foncée lui a valu le surnom d’« épine noire ». Ses jolies fleurs blanches donnent à la fin de l’été de petites prunes bleues. [1]
Des fruits acerbes
Les prunelles sont terriblement astringentes et acides, comme a pu le constater qui a essayé d’y mordre. Il était traditionnel autrefois de les mettre en saumure dans des bocaux, où elles perdent, après y avoir macéré un mois leur caractère désagréable pour ne garder qu’une légère acidité. Ces prunelles confites s’utilisent comme les olives - d’ailleurs elles sont tout aussi immangeables telles quelles. Les gelées adoucissent les prunelles, que l’on peut alors faire cuire en tartes, en compotes ou en confitures. On les met aussi à macérer dans de l’eau-de-vie pour faire un excellent alcool de prunelles d’une jolie couleur violacée.
Prunelles lactofermentées |
Pour fleurir les desserts
Les fleurs de prunellier décorent au printemps les salades et les desserts. Elles peuvent aussi servir à parfumer des crèmes, auxquelles elles communiquent leur petit goût d’amande amère.
Recette : Chutney de prunelles
– 1 kg de prunelles
– 250 g de raisins secs
– 100 g d’oignons
– 1 cuillère à café de sel
– 1 pincée de piment en poudre
– 100 g de miel
– 10 g de gingembre frais
– 1 cuillère à soupe de grains de coriandre
– 1. Mettez à tremper les raisins secs dans de l’eau pendant quelques heures pour qu’ils gonflent bien.
– 2. Faites revenir les oignons à l’huile d’olive dans une casserole, puis ajoutez les prunelles dénoyautées. Laissez fondre à feu doux en remuant de temps en temps.
– 3. Salez, ajoutez le piment, le miel, le gingembre râpé et le coriandre.
Cette sauce accompagne les céréales, mais aussi le foie gras frais poêlé.
NDLR : Pour en mettre chez soi, on peut en trouver chez de rares pépiniériste, mais on peut marcotter des branches basses de la haie de votre promenade préférée, ou bien semer des graines, mais il faut alors être patient ! Pour en savoir plus : https://permaforet.blogspot.com/2014/08/le-biotope-du-prunellier.html
Messages
1. Le Prunellier, 10 octobre 2019, 09:51, par Helvelle
Bonjour
dans votre commentaire ci-dessous :
J’en ai même fait un bocal pur dans du jus de lactofermentation, c’est délicieux, il s’y est même mêlé un peu de fermentation alcoolique ce qui en l’espèce ne gâte rien.
on aimerait bien en connaître la recette si vous voulez bien la partager
vous nous mettez l’eau à la bouche
merci
bonne journée
1. Le Prunellier, 6 mars 2020, 14:09, par ValéRie Ferrand
de l’eau, du sel, un bocal ... en très simple et un tuto par exemple :
2. Le Prunellier, 26 mars 2020, 19:03, par valois
Bonjour,
Puis-je faire de la confiture avec des prunelles sauvages conservées au congélateur depuis 18 mois ?
Merci.
1. Le Prunellier, 1er avril 2020, 19:03, par ValéRie Ferrand
je suppose que oui (conservation), mais je n’ai pas essayé ! Et ne sais donc pas ce que cela peut donner !