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Histoire des plantes 7 : Amérique du Nord, Peuples Premiers et Colons _ 21

vendredi 12 mars 2021, par Althea provence - Christophe Bernard

Je continue ma série sur l’histoire des plantes. Cette fois, je vais prendre une petite tangente qui va nous amener en Amérique du Nord.

>> Toute la série se trouve ici.

Je suis très attaché à l’histoire des plantes d’Amérique du Nord car j’y ai vécu pas mal d’années et c’est là que j’ai fait mes premiers pas dans le monde des plantes. Et puis nous avons de nombreuses plantes comme l’Echinacée qui nous viennent de la pharmacopée américaine. C’est donc toujours intéressant d’avoir le contexte historique.

Les Britanniques débarquent

Sir Walter Raleigh

La date qui considérée comme le début de la colonisation de l’Amérique du Nord par les Européens est l’année 1585. Cette année-là, un certain Sir Walter Raleigh débarque sur une île de la Caroline du Nord. Il est envoyé par la reine Élisabeth Ière d’Angleterre.

Un peu plus au sud, les Espagnols avaient déjà commencé la colonisation avec l’arrivée de Christophe Colomb en 1492. Et pour tout ce qui est Amérique du Sud, nous avons un historique des plantes très intéressant, très tragique aussi malheureusement. Ces histoires de colonisation sont souvent glorifiées, mais en réalité, elles se sont accompagnées de nombreux massacres et exterminations des peuples et coutumes locales.

Bref, plus au Sud, les Espagnols et les Portugais sont déjà à l’œuvre, et on en parlera dans un autre épisode. Plus au nord, on va dire que les choses démarrent en 1585 et ce sont principalement les Anglais qui vont coloniser le territoire. Toute colonisation s’est faite pour des raisons économiques.

L’une des raisons qui motive ces expéditions est l’attrait pour les plantes médicinales exotiques. Si vous vous souvenez des épisodes précédents, on a parlé des apothicaires qui vendaient des mélanges de remèdes venus d’ailleurs, à des prix exorbitants. Parfois, c’était du vent, et parfois, on avait une plante qui était vraiment précieuse, comme le quinquina.

Donc il y a un gros marché autour du remède exotique. Et ces expéditions sont pilotées principalement par l’appât du gain, et parmi les objectifs, on voit un désir de cataloguer les plantes de ces nouveaux territoires et de ramener le plus de plantes médicinales possible en Europe.

Peuples premiers et plantes

Avant l’arrivée des Européens, l’Amérique du Nord est habitée par différents peuples qu’on appelle souvent les Amérindiens, malgré une connotation assez négative du terme.

Je ne sais pas s’il y a consensus sur le bon terme à employer, mais au Québec on parle de premières nations. On utilise parfois le terme peuples autochtones ou peuples premiers. Ces peuples habitent ce vaste territoire Américain et font une très grande utilisation des plantes médicinales. Et ils le font dans un respect absolu de la nature.

Ils ne se considèrent pas comme propriétaires de la terre et des ressources, tout se fait dans le respect de la faune et de la flore. Ils ont une excellente connaissance des plantes médicinales. D’ailleurs, de nombreuses plantes qui se sont retrouvées dans les pharmacopées Européennes ont été découvertes grâce au savoir de ces peuples.

L’échinacée était utilisée pour une longue liste d’infections et inflammations. Les Cheyennes l’utilisaient pour les inflammations des gencives par exemple. Une utilisation qui est restée car l’échinacée est excellente en bain de bouche pour les problèmes de gingivite ou lorsqu’on s’est blessé les gencives. Les Chocktaws l’utilisaient pour les infections pulmonaires, utilisation classique chez nous aujourd’hui.

Echinacée (Echinacea purpurea)

Nous avons un petit iris magnifique qui s’appelle Iris versicolor qui pousse les pieds dans l’eau, et qui était utilisé par quasiment tous ces peuples, principalement comme purgatif. L’eupatoire perfolié (Eupatorium perfoliatum) qui avait la même utilisation partout sur le territoire pour accompagner les fièvres.

L’hamamélis, qu’on connait bien aujourd’hui pour les problèmes d’insuffisance veineuse, était utilisée par les Potawatomi dans leur hutte de sudation, on plaçait des branchettes dans de l’eau et on versait le tout sur des pierres chaudes pour créer de la vapeur, et ce mélange était utilisé pour les douleurs musculaires.

La belle monarde fistuleuse (Monarda fistulosa), était utilisée pour les infections respiratoires. Si vous connaissez cette plante, très facile à cultiver au jardin, vous savez qu’elle est puissamment aromatique et qu’elle contient du thymol, avec une action anti-infectieuse.

L’actée à grappe noire (Cimicifuga racemosa) était utilisée comme antispasmodique de l’utérus, pour soulager les douleurs des règles chez la femme. La liste des plantes utilisées est très longue bien sûr, et je ne vais pas toutes vous les citer ici. Mais je voulais vous donner quelques exemples.

Purge et jeûne

Ce que l’on trouve dans la pratique du soin de ces peuples, c’est une belle part pour les plantes purgatives, quelque chose qui est assez commun dans de nombreux peuples sur différents continents. Ceci est basé sur l’observation. En effet, on pensait que la maladie était introduite par la bouche, c’est par là que les choses rentrent.

Il fallait donc faire sortir la maladie d’une manière assez énergique par tous les orifices. Et notez au passage qu’il y a une certaine logique, car les maladies à l’époque étaient plutôt de nature parasitique, donc la purge avait probablement un rôle d’expulsion, par le haut et par le bas, excusez l’image.

Donc on purgeait le malade, et ensuite on lui préparait des mélanges à base de plantes pour le rebâtir, pour lui redonner des forces. Et on le faisait jeûner. Eh oui, on n’a pas inventé le jeûne thérapeutique ! Et puis peu à peu on réintroduisait de la nourriture simple à digérer, comme des gruaux, jusqu’à ce que le malade soit rétabli.

Donc il y avait une certaine sophistication du soin. En Europe, on donnait des remèdes toujours plus caustiques puis on laissait souvent le malade sur le carreau. Là, on purgeait, puis jeûne, repos, puis on rebâtit peu à peu la vitalité avec un véritable processus d’accompagnement.

Lorsque tout ceci n’était pas suffisant, alors toute la communauté participait au processus, avec des chants, avec des danses, donc un aspect très spirituel. Que l’on y croit ou pas, je vous rappelle l’énorme rôle du mental et de l’émotionnel dans toute maladie et dans tout processus de guérison, sujet que l’on a évoqué dans les épisodes sur l’effet placebo et l’effet nocebo par exemple.

Mens sana in corpore sano

Les peuples premiers s’occupaient de leur hygiène contrairement aux Européens de l’époque. Chaque peuple avait sa version du sauna, parfois suivi par un bain dans une rivière glacée. Donc au final, une hygiène de vie très saine, une belle relation avec la nature, et on peut le dire, une santé de fer.

Lorsque les Anglais débarquent, il y a quelque chose qui les surprend, et presque qui les choquent : la forme physique de ces autochtones. Et il faut garder en tête que dans ces années-là, en Europe, la santé pour la plupart des gens est absolument lamentable. Dents pourries, poumons abîmés, hygiène corporelle pauvre, malnutrition.

Mais les peuples premiers, eux, semblent avoir un physique assez exceptionnel, pas de surpoids, une bonne musculature et surtout une santé assez incroyable qui leur permet de passer une bonne partie de l’hiver en nature, même dans les zones les plus froides.

Les Anglais se disent donc que les plantes locales contribuent probablement à cette santé exceptionnelle, en mettant de côté, comme d’habitude, toute l’hygiène de vie et la relation à la nature qu’on vient d’évoquer. Ils ignorent complètement ce que Hippocrate leur avait dit quelque 1500 années auparavant.

Et puis surtout, ils ont cette vue méprisante, ils considèrent ces peuples comme des arriérés, en particulier avec leurs rites spirituels qui apparaissent un peu comme de la sorcellerie. Ils voudraient donc leur dérober leur pharmacopée si c’était possible, sans développer une relation avec eux. Mais ça, ça va être très compliqué.

L’arrogance tue

Le problème, c’est que les colons ont besoin d’aide, ils ont besoin de remèdes. Ils arrivent complètement épuisés, dénutris et souvent malades du long voyage en bateau, avec des fièvres, le scorbut.

La traversée pendant l’hiver est tellement rude qu’à un moment les Anglais décident de démarrer le voyage transatlantique au printemps pour éviter les gros froids. Mais ils arrivent à Plymouth ou Boston vers la fin de l’été. Trop tard pour planter fruits, légumes et plantes médicinales ! Ils ont tout un tas de graines avec eux, mais c’est trop tard.

Le premier hiver en Amérique du Nord, c’est l’hécatombe. Ils perdent parfois la moitié des personnes qui sont arrivées. Il y a la dysenterie, la malaria.

Il n’y a pas beaucoup de médecins qui sont prêts à faire le voyage. Ils ont fait de longues études qui leur ont coûté assez cher, ils ont finalement un poste dans une grande ville comme Londres avec une clientèle qui paye. Donc tout risquer pour partir à l’aventure, non merci. Certains vont le faire, mais vraiment pas beaucoup.

Dans ce contexte rude, ce sont souvent les femmes qui arrivent armées de quelques ouvrages d’herboristerie du peuple, avec quelques recettes simples qui utilisent des plantes communes comme le plantain, l’achillée millefeuille ou la brunelle. Elles essaient de se débrouiller du mieux possible. Rien d’assez puissant pour combattre une épidémie. Mais ces femmes fournissent un certain niveau de soin à leurs proches.

En revanche, au final, seuls les peuples autochtones ont le savoir dont les colons auraient besoin. Mais entre l’arrogance des colons et leur brutalité, les locaux refusent de partager leur savoir. Les colons tombent malades et meurent dans leur ignorance et leur arrogance. Ils attendent pendant des mois que des préparations arrivent par bateau, des préparations chères, souvent frelatées, des purges violentes, alors que sur place il y a une flore médicinale inconnue.

Indépendance... mais pas pour tout

George Washington

Un épisode qui aurait pu changer les choses : la guerre d’indépendance. Nous sommes en 1776 et ceux qui s’appellent maintenant les Américains décident de rompre avec la gestion britannique de la colonie. A cette période, une vague de nationalisme surgit sur tous les fronts, y compris d’un point de vue médical.

A l’époque, toutes les plantes, toutes les drogues, sont importées et viennent des iles Britanniques, avec des plantes qui sont elles-mêmes souvent importées d’autres pays. Donc déjà à l’époque, on est très loin d’avoir un circuit court. Et vous pouvez vous imaginer que tout à coup, les rebelles Américains n’ont pas la priorité sur l’achat de plantes.

Les armées de George Washington sont en manque de remèdes et les médecins militaires doivent écrire de nouveaux ouvrages, un peu en urgence, sur les remèdes simples qui peuvent être utilisés par les armés sans trop se reposer sur l’hégémonie britannique. Et là, on se dit que les médecins vont profiter pour s’intéresser à la pharmacopée locale et vont commencer à établir des liens avec les peuples premiers.

Mais pas du tout ! On retrouve 2 ou 3 plantes qui sont purement américaines, et tout le reste doit être importé de fournisseurs Européens. On a réduit le nombre de remèdes à peut-être une trentaine au lieu de plusieurs centaines. Donc oui on a simplifié. Mais rien de local. C’est vraiment incroyable ce que ce sentiment de supériorité pousse à faire.

Plutôt que d’essayer de comprendre la richesse d’une nouvelle flore médicinale, avec un style de soin que personne ne connaissait, qui aurait apporté une richesse, on préfère continuer avec ce qui était considéré comme le summum du traitement. Et c’était quoi ce summum au juste ? Vous voulez qu’on se fasse une petite révision des épisodes précédents de l’histoire des plantes ? Pas de problème. Prenons une petite étude de cas.

L’agonie de George Washington

Nous sommes en décembre 1799. George Washington, qui a tenu un rôle clé dans la guerre d’indépendance, qui a été le premier président des États-Unis pendant deux mandats, tombe malade. Il a de la fièvre avec un très fort mal de gorge et des difficultés pour respirer. C’est l’un des hommes les plus importants du pays, alors vous pensez bien que tous les médecins les plus connus vont venir apporter leur grain de sel.

Voici ce qu’il va subir :

> On lui fait une première saignée pendant la nuit et on lui enlève 350 ml de sang ;
> Le lendemain matin, on lui fait 2 nouvelles saignées et on lui applique un cataplasme corrosif sur la gorge (le type de cataplasme qui provoque des cloques tellement ça brûle) ;
> On lui donne plusieurs doses de mercure, et on lui fait un lavement ;
> Dans l’après-midi, on lui fait une nouvelle saignée. Cette fois-ci, on lui enlève quasiment 1 litre de sang ! Aucune amélioration.
> On lui donne une nouvelle dose de mercure, celle-ci très forte.
> Puis plusieurs doses d’antimoine, un autre métal toxique.
> On lui souffle des vapeurs de vinaigre sur sa gorge qui est maintenant ulcérée à cause du cataplasme corrosif.
> On lui fait des cataplasmes corrosifs sur la plante des pieds.

C’est une vraie torture qui dure pendant des heures et des heures. Le lendemain, il supplie qu’on le laisse tranquille. Et il meurt.

Au total sur un peu plus de 24h, on lui a prélevé quasiment 2 litres de sang !

L’un des médecins qui l’a accompagné dans cette agonie, explique la chose suivante à un de ses confrères : «  j’ai souvent pensé que si nous avions prélevé un peu moins de sang, notre bon ami serait encore en vie aujourd’hui. Mais nous étions guidés par les meilleures lumières, nous pensions que nous avions raison, ce qui justifie nos actes »… Arrogance, arrogance, arrogance.

Lumières sur saignée et mercure

Le docteur Benjamin Rush

Mais qui sont ces meilleures lumières de l’époque, ces médecins qui sont devenu célèbres et qui ont influencé leurs confrères ?

L’un de ces médecins s’appelle Benjamin Rush, il est de Philadelphie, et il a plus ou moins imposé son style de pratique aux États-Unis pendant plusieurs décennies.

C’est un homme très important, il a signé la déclaration d’indépendance, il figure parmi les 56 signataires de la déclaration. Il est professeur de médecine à l’Université de Pennsylvanie pendant 45 ans, des années 1770 à début 1800. Il n’y a que 4 universités de médecine à l’époque sur tout le territoire, et celle de Pennsylvanie forme 3/4 des médecins américains. 2300 étudiants vont passer entre les mains de Rush.

Le style de Rush est assez simple. Il pense que l’ancienne classification de toutes ces plantes, de tous ces mélanges, de tous ces remèdes en fonction de l’état de la personne et de la maladie spécifique, ce sont des foutaises. Pour lui il n’y a qu’un seul déséquilibre qui existe et qui est liée à un problème de circulation artérielle. Ceci crée une faiblesse, qui elle-même provoque un état de maladie.

Pour lui, les deux remèdes les plus importants sont la saignée, et le mercure. Aucune maladie ne peut résister à ce fabuleux cocktail. Et il explique à ses étudiants qu’il est vraiment très compliqué de saigner un patient à mort. Donc vous pouvez y aller, surtout soyez généreux, faites sortir.

A ce stade, nous sommes à la fin des années 1700, début 1800, l’ustensile le plus employé est la lancette à saignée. Et les deux substances qui sont les plus employées par les médecins sont le mercure et l’antimoine, un poison que Rush aimait beaucoup aussi, considéré comme remède à l’époque.

Rush rit jaune

Tout se passe très bien pour Rush jusqu’à ce que la fièvre jaune frappe la ville de Philadelphie en 1793. La ville a la position idéale pour ce genre d’épidémie.

Elle est localisée sur un fleuve, elle a un climat très chaud l’été, très humide, elle a beaucoup de zones marécageuses, il y a beaucoup de bateaux qui circulent et qui apportent des marchandises d’Europe et d’Amérique du Sud. Donc parfait pour apporter des moustiques qui vont s’installer et devenir vecteurs de virus.

La maladie est grave et contagieuse, caractérisée par une fièvre, des maux de tête, des vomissements et un grand état de faiblesse. Heureusement que Rush a le protocole idéal pour la maladie : du mercure combiné à du Jalap. Le Jalap, c’est une plante médicinale qui vient du Mexique, une ipomée (Ipomea purgata). On utilise les racines, et comme le nom latin l’indique, elle est violemment purgative.

Rush combine donc un poison avec un purgatif violent. Il commence par des doses raisonnables, des doses extrêmement toxiques bien sûr, mais considérées comme raisonnables par la profession médicale de l’époque. Et cela ne fonctionne pas du tout. Que va-t-il faire à votre avis ? Peu à peu augmenter les doses bien sûr.

Et il va rajouter la saignée vu qu’il est convaincu que c’est l’outil le plus puissant. Apparemment, des apprentis travaillaient jour et nuit à préparer des poudres de mercure et de Jalap. Et ses patients vont succomber, à cause de la fièvre jaune pense-t-il. Il ne remet pas en doute son traitement. Et ceux qui vont mieux (incroyablement il y a des survivants !) c’est grâce au mercure et à la saignée se dit-il.

A l’ouest, rien de nouveau

Pendant ce temps, la conquête du territoire vers l’ouest se poursuit, avec toute la tragédie que cela implique sur les peuples premiers.

La vie est rude à la frontière, et les médecins qui accompagnent le mouvement vers l’ouest ont des méthodes toutes aussi rudes. On utilise les métaux lourds à des doses de plus en plus fortes. C’est un pays qui se vante d’utiliser des remèdes « simples » qui sont faits pour des personnes fortes et vigoureuses.

Des remèdes qui détruisent la vie de tellement de personnes qui vont souffrir des effets secondaires (si elles ne sont pas mortes avant), avec des parties du corps qui pourrissent, avec des odeurs horribles qui se dégagent de plaies qui requièrent des opérations chirurgicales. Jusqu’à ce que la personne succombe dans de grandes souffrances. A cette époque, c’est le prix à payer lorsqu’on est malade.

A ce stade, nous sommes au début des années 1800, aux États-Unis. La médecine aurait pu connaître un renouveau. Les médecins arrivaient du vieux monde pour s’établir sur un nouveau continent. La flore locale était abondante. Les peuples autochtones accueillants.

Plutôt que de s’ouvrir, la médecine américaine s’est complètement refermée, elle a simplifié le soin à l’extrême, en ne sélectionnant que des remèdes simples mais extrêmement toxiques. On se demande qui va bien pouvoir faire bouger les choses...

Eh bien c’est une personne qui s’appelle Samuel Thomson. Il n’est pas médecin, et il va mettre un grand coup de pied dans cette fourmilière. Ses méthodes n’étaient peut-être pas les plus subtiles par rapport à nos standards actuels, mais comme vous le verrez, il a vraiment opéré un grand tournant dans la pratique du soin, et surtout, il a rappelé à tous que la clé de la santé se trouve dans le monde végétal.

Tout ça, on en parle dans le prochain épisode de l’histoire des plantes !


Voir en ligne : Histoire des plantes : Amérique du Nord, Peuples Premiers et Colons

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