Il reste qu’avant de penser cueillir quelque chose n’importe où ; il convient de respecter certains principes :
– S’assurer que l’on reconnait bien la plante que l’on s’apprête à ramasser, pour être sur de ne pas la confondre avec une autre ...parfois moins bonne, voire toxique ... par exemple, l’if à baie et le laurier rose ne seront pas tendre avec vous (mortels).... En cas de doute, ne pas ramasser ... ou se faire aider par quelqu’un qui sait.
– Ne pas cueillir des plantes protégées ou situées dans des espaces protégés.
– Ne pas cueillir dans des endroits potentiellement pollués : bords de route, décharges, anciens sites industriels, bords de parcelles agricoles traitées à « donf »... pâtures d’animaux, lieux très passants, etc ...
– Ne pas tout ramasser mais faire un prélèvement qui laisse à la plante ou au groupe de plantes que vous prélevez la possibilité de continuer à croître ....
– Ne cueillir que ce dont on a besoin dans l’immédiat ... une grande partie de l’intérêt de la consommation de plantes sauvage réside dans la fraîcheur et la variété.
– Ne pas hésiter à laver sa cueillette voire à la désinfecter avec un peu de vinaigre (ou de javel, ou de permanganate ... bien rincer après !!!).
Et après toutes ces phrases négatives il convient bien d’en écrire une positive :
– Faites vous plaisir en ramassant, après quelques cueillettes, vous ne regarderez jamais plus, une prairie, un chemin, une pelouse, un bois de la même façon.