Hier a eu lieu la 10 ième journée de rencontres initiée par le Cueilleur-Culteur.
J’avais vu cette journée comme la prolongation d’un travail éditorial coopératif où se seraient rencontrés des gens passionnés de cueillette pour discuter ensembles de ce sujet inépuisable ...
Des gens qui savent un peu et ont envie de parler de leurs trouvailles et de leurs réflexions et des gens qui viennent refaire leur un sujet tombé en désuétude. Un moment où on aurait échangé :
– méthodes de cueillette
– façons de cuisiner ou de préparer des onguents.
– graines sauvages et boutures.
Mais au fil des rencontres, je me suis retrouvé tout seul à parler, et avec de moins en moins de monde pour écouter.
Soit je suis mauvais, soit cet esprit de partage ne correspond pas à l’air du temps, soit les offres par ailleurs sont nombreuses, soit comme pour tout sujet, chacun, y compris moi même, est tellement actif par ailleurs qu’il ne se donne pas le temps.
Mais une chose est sûre, j’arrête ces journées qui me monopolisent un dimanche et qui n’apportent pas grand chose à la planète ni en ressources pour l’association [1]
Pourtant je reste convaincu que ce sujet est d’importance ... retrouver une certaine autonomie alimentaire et reprendre conscience des végétaux autour de nous est une tâche qui me paraît fondamentale à l’humanité. Ni plus, ni moins ...
Peut être une émulsion sous d’autres formes verra le jour, mais la maturation n’est pas là.
La revue le Cueilleur-Culteur continue, je vous invite toujours à y participer. Point besoin d’être diplômé pour parler des plantes, ni de croire savoir pour questionner le sauvage.
Elle attend aussi vos abonnements, parce que sans cela, je tirerai les mêmes conclusions ...
Et je continuerai à méditer/cueillir dans la ferme une salade extraordinaire et cela sera bien suffisant ! Les plantes sauvages m’apportent bonheur méditatif, satisfaction intellectuel, du soleil dans l’asiette et un bonus santé ... Et point n’est vital de le partager [2].