Que voit-on sur la photo du bas ? Un talus Ariègeois au pied d’un château d’eau .... bonne réponse ... Le résultat de l’action d’un nouvel éleveur tout frais émoulu de l’école d’agriculture et qui a bien appris que plutôt que de passer la faux ou le roto-fil sous les clôtures électrifiées pour éviter les pertes de courant par contact des herbes, on gagnait du temps à passer un herbicide... Bonne réponse. Mais ô combien désespérante ! L’herbicide ne reste pas où on l’a mis. Il pollue, vous le voyez, tout le talus et bien au delà y compris le captage d’eau d’à côté ! Alors, il sera dur de mettre en application le premier article de cette revue et de garder comme eau vive l’eau écoulée du talus si vous êtes son voisin, dur de cueillir ici le plantain dont on parle dans le deuxième article, dur de ne pas râler quand on sait que l’argent et les lois vont dans le sens de cette agriculture-là. Mais voilà, même si grâce à des comportements comme celui-ci, il est maintenant avéré que l’eau de pluie contient des pesticides en quantité non négligeable, le petit scarabée parmi les scarabées qu’est le Cueilleur -Culteur espère bien vous encourager, chacun à sa mesure, à remonter à contre-courant cette rivière d’inanité charriant son propre malheur... Non, décidément, ce n’est pas la nature qui est la plus dangereuse ...
Thomas Oak