Bonjour,
J’espère sincèrement que cette lettre vous trouve en bonne forme.
C’est peut-être une entrée en matière plate et banale. Mais elle est sincère.
La situation actuelle me fait énormément réfléchir.
Et en échangeant avec mes connaissances, je vois bien que nous réfléchissons tous à la même chose.
Notre résilience, notre capacité à faire face.
Personnellement, j’ai déjà fait beaucoup d’efforts d’un point de vue alimentaire et soins naturels, mais j’ai encore énormément à accomplir.
Je vais donc mettre mes idées à plat dans les semaines qui arrivent, et les partager avec vous.
Le thème : que pourrons-nous faire, une fois sortis du confinement, pour mieux nous préparer pour la prochaine crise.
Je vais aussi exprimer ma position sur les plantes anti-inflammatoires car ce que j’ai entendu dernièrement ne correspond pas à ma compréhension des choses.
A venir prochainement.
En attendant, je voulais partager avec vous une vidéo que j’ai enregistrée 3 jours avant le confinement.
J’étais dans la Drôme pour une conférence, et j’ai eu la chance de passer quelques jours avec Caroline Gagnon.
Caroline a créé l’école canadienne Flora Medicina et elle est présidente de la Guilde des Herboristes au Québec.
Elle se bat pour la reconnaissance de l’herboristerie au niveau national et international.
Caro ne mâche pas ses mots. C’est ce franc-parler dont nous avons besoin, aujourd’hui, en France.
Elle sait nous secouer d’une manière douce mais ferme, nous provoquer gentiment avec les bonnes questions.
Pourquoi sommes-nous encore à nous cacher, nous conseillers et praticiens des bonnes herbes ?
Avons-nous honte de notre travail ?
Certainement pas. Nous en sommes fiers.
Avons-nous peur de nous faire taper sur les doigts ?
Certainement.
N’est-il pas temps que nous sortions de l’ombre, que nous nous organisions pour faire valoir notre contribution ?
Certainement.
Des pages se tournent, des vieux modèles bancals et poussiéreux se cassent.
Il y aura un avant-confinement et un après-confinement.
Interview de Caroline Gagnon : Herboristerie, notre droit à tous
Portez-vous bien, surtout.
Christophe
PS : vous apprécierez le décor recherché du "studio d’enregistrement", c’était dans un gîte que nous avions loué :-)