Déroulement.
Cueillette matinale pour cette 8ième journée où malgré un temps assez froid et neigeux, nous avons retrouvé nos amies habituelles : oseille, pimprenelle, achillée, gaillet, potentille, cardamine à feuille de radis, carotte, nombril de vénus, lamiées, etc ... et un bon repas (rouleaux de printemps avec la salade sauvage, Miam !), nous voilà repartis pour un contact, une connexion/communication avec la Spirée Filipendule.
Il s’agit à côté de la plante, plutôt que de laisser parler notre cerveau gauche, logique, de laisser parler le cerveau droit plus sensible, plus intuitif. Une façon de ressentir une plante de façon différente, plus consciente.
Les impressions qui en sont ressorties : c’est une plante qui agirait sur le féminin, plutôt discrète mais très bien intégrée dans son environnement. C’est une force calme. Elle est en mouvement, très douce et dansante. Elle agit sur la circulation tout en légèreté. Elle évoque aussi la chaleur et la colère. Après une petite recherche internet on constate une similitude d’ambiance entre ce qui a été trouvé collectivement et la tradition : Elle était censée porter bonheur et on la trouve dans les bouquets de mariées au Moyen Age.
Puis, nous avons branché dans la maison : Patchouli et plante champignon à l’appareil de musique des plantes et écouté le concert joué pour nous. Seul le ficus a refusé de chanter pour nous !
Bilan de la journée :
Quelques remarques au hasard : ça fait du bien de faire ça ensemble, la cueillette, le repas, la communication avec la Spirée Filipendule. Intéressant de pouvoir cueillir autant, de savoir que beaucoup de plantes se mangent dans un paysage vert et que même si les connaissances sont importantes, avec le ressenti les plantes nous aiguillent vers des sensations valides. Ça donne envie d’en savoir plus, d’être plus autonome sur l’alimentation quotidienne, et d’approfondir la communication/connexion aux plantes. Donne envie d’enrichir son milieu, et d’entrer en contact avec les autres qui ne sont pas comestibles.
Adeline a eu envie de tout brancher ! (Référence à La machine à faire chanter les plantes) => mais la machine n’est qu’un intermédiaire entre le champ de conscience de soi même et celui de la plante qui n’est utile que pour lancer l’idée, mais le meilleur récepteur aux plantes c’est nous mêmes. Trop de machine nous couperait de l’essentiel. Impression finalement de légèreté, de facilité, concernant la journée, l’approche des « sauvages ».
Même si l’étude des plantes est importante, il ne faut pas attendre d’avoir de grosses connaissances scientifiques pour commencer à manger ce qui pousse autour de nous, contrairement à ce qui est largement répandu. Il est facile de connaître les quelques plantes à éviter. Le plus dangereux finalement c’est l’activité humaine (pesticide, pollutions diverses).
Le plus difficile n’est donc pas de savoir quoi cueillir, mais d’intégrer la cueillette dans son quotidien ! Alors le regard sur le « vert » qui nous entoure change… tout devient salade potentielle.
Par les participants à la 8ième journée.
