Quoi qu’est-ce ?
De même que je m’étais posé la question de savoir pourquoi après une petite pluie d’été les plantes faisaient la tête et que la réponse évidente était que les pluies contiennent du glyphosate et autres joyeusetés et d’autant plus concentré que la pluie est faible ...
De même, je me suis posé la question de savoir si l’impression ressentie de déssèchement du sol bien trop rapide et de plus en plus rapide avait une valeur quelconque ...la réponse depuis ce début d’année de réflexions devient de plus en plus évidente ... Et hélas pas très encourageante ...
Savez-vous comment sont construites les cartes qui donnent l’humidité du sol et donc servent à savoir si on est en sécheresse ou pas ? Un satellite envoie des micro onde sur un sol. Ces radiations font évaporer l’eau et donnent la quantité d’eau dans le sol.
Savez-vous comment assécher un mur après une inondation ?...en utilisant un appareil à micro ondes qui fait évaporer l’eau plus vite .
Hors depuis presque 20 ans, notre exposition aux ondes a été au bas mot multipliée par 10 et ce n’est pas fini, avec la 5G de la téléphonie un changement d’échelle est attendu.
Hors, si on commence à parler d’humains électrosensibles ... à les rencontrer, et que cela suscite un débat malgré tout où les lobbies veulent bien nous faire croire que c’est psychosomatique ... Même si rarement on commence à en parler sur les animaux, abeilles comprises, comme une catastrophe annoncée. Et si encore plus rarement on en parle à propos de maladies des végétaux avec des observations qui laissent penser que les "épidémies" végétales pourraient être en partie dues à l’electrosmog ...
Je n’ai trouvé aucune référence sur l’effet direct sur le sol : assèchement on l’a vu, mais aussi destruction de la microflore indispensable à la bonne santé du sol.
Pourtant, il me semble évident que cet effet existe aussi.
Cet été nous avons eu droit à une démonstration de musique des plantes. Un appareil convertit en notes les différences de potentiel entre racine et feuille et cette variation engendre une musique magnifique. Mais cela nous dit aussi que cette variation est un langage qui permet aux différentes parties de la plante de fonctionner. Un système nerveux en quelque sorte ... (à comparer aux vidéos de musique du cerveau).
Il semble alors évident que les ondes surajoutées par tout ce que nous emettons perturbent les plantes qui du coup deviennent sensibles aux parasites et aux maladies. Et expliquerait au moins en partie les grandes problématiques qui apparaissent (maladies de l’olivier, des buis, des grands sapins) par une plus grande difficulté des plantes à se défendre.
Une fois pour moi posé le constat qui ne fait aucun doute que les ondes qui nous balayent tuent sols et plantes à petit feu, que fait-on ?
Je me suis alors souvenu que j’avais acheté un livre que je n’avais jamais lu, allez donc savoir pourquoi ? Peut être parce qu’il me faisait penser à électricité à injecter dans le sol. Je l’ai donc repris et compris que j’avais sûrement là une solution.
En effet depuis plus de 100 ans maintenant, des gens créent des antennes qui ramassent les ondes "cosmiques" et les injectent dans le sol afin d’augmenter vitalité et rendement chez les plantes.
In extenso, racines et feuilles ont une différence de potentiel (cf musique des plantes) et augmenter cette différence les dopent : plus de production, mais aussi plus de résistances aux agressions.
Et si mon hypothèse est bonne, alors les antennes devraient aussi attraper les ondes artificielles surajoutées dont l’augmentation est vertigineuse depuis 10 ans et les enfoncer dans les racines. On pourrait alors penser qu’il y aurait moins de dégât sur le sol aussi et ainsi compenser cet excès d’ondes permanent qui affaiblit les plantes.
Au boulot ?
Mise en pratique
Beaucoup de systèmes sont décrit dans le livre et sur d’autres références. J’ai choisi un système qui m’a paru simple à mettre en route. Il nécessite trois matériaux spécifiques :
– un grillage en fer galvanisé que l’on étendra sur le sol. J’ai recyclé un vieux grillage à mouton gondolé.
– un piquet d’environ deux mètres de haut en cuivre. (tube pour salle de bain)
– Une antenne en fil de fer+zinc que l’on trouve en rouleau facilement.
J’ai donc décidé de construire une butte Nord-sud globalement. Avec une pelle j’ai dégagé la terre sur 30 cm environ et deux largeurs de pelle sur toute ma longueur de grillage. J’ai ensuite plié le grillage en deux et je l’ai étalé au fond de la tranchée. Seul problème ...les vers de terre pris dans la pelle et les carabes qui devront recreuser des galeries. Sinon très facile.
Je l’ai relié à la tige de cuivre côté nord de la butte en fixant la tige aux mailles du grillage. J’ai aussi fait avec la pelote de fil Fe+Zn des morceaux de 20 cm enfoncés dans le tube en bouquet, qui forment un hérisson avec effet pointe. Un système qui attire les ondes.
Sur le grillage, au fond de la tranchée, j’ai mis des bûches anciennes et déjà un peu pourries. Elles serviront de réserve d’eau, d’abri à bactéries et à réseaux mycelliens.
J’ai rajouté dessus des déchets végétaux non encore compostés, mais déjà mis en fermentation afin qu’ils soient farcis de champignons et bactéries. J’utilise comme starter de cette fermentation en fait le champignon du kumbutcha. Les déchets de légumes ainsi traités ne pourrissent pas, ils se transforment doucement à l’aide de champignons et bactéries qui ne les font pas entrer en putréfaction, ils sentent bon.
J’ai enfin recouvert le tout de la terre sortie de la tranchée et rajouté la terre des bords de la butte afin de faire un cheminement autour de la butte qui me place au niveau de l’argile du sol.
Sur cette terre fraichement remuée j’ai semé en quantité un melting-pot de graines (fèves, petits pois, cresson, navets, roquette, moutrarde, radis de toutes sortes.).
Je les ai recouverts de 10 cm de paille sortie fraichement du box de nos animaux (donc avec urine et crottes, crottins et autres bouses !). J’ai alors planté aussi des plants achetés au marché de choux, de fenouil, de céleri.
Nous étions fin septembre en pleine sécheresse, j’ai décidé d’arroser la bute 5mn tous les soirs pendant 4 soirs. Il n’y a pas eu d’autres arrosage. La pluie est arrivée 15 jours plus tard.
Résultats
Je vous avoue que j’ai été fasciné par ce qu’il s’est passé. Je n’ai jamais eu une production de telle vigueur dans mon jardin argileux dont je ne m’occupe pas assez ... De l’ordre de 300 % du rendement habituel.
– le semis a poussé à un taux extraordinaire. De l’ordre de 5 fois meilleur !
– les plantes ont toutes poussées vite et atteint des tailles parfois gigantesques pour ce que j’avais l’habitude.
– pas vu une seule limace ... alors que c’est habituellement mon ennemi numéro un.
– Meilleure résistance aux premières gelées (-3°c la plus forte).
– un gout et une saveur extra !
Dithyrambique ? Je vous offre les photos (cf page 27).
Conclusions
Le résultat est tel que pour moi, il devient évident que chercher à cultiver son jardin demi-sauvage sans réaliser de tels montages est une perte de temps monumentale ... et une perte de la possibilité de comprendre la vraie nature des problèmes de la nature ...
Le concept fonctionne à merveille, c’est une certitude, j’ai fait en trois mois plusieurs essais concluants. Le livre indique que le seul moment ou cela ne fonctionne pas c’est avec un sol complètement deshydraté ...
On observe pêle mêle :
– Une meilleure gestion de l’eau du sol.
– Un meilleur (vraiment meilleur) taux de réussite des semis.
– Une meilleure croissance des plantes.
– Une meilleure résistance aux agressions climatiques ou parasitaires.
– Le sourire du jardinier.
Où est donc le blême ?
Je dirai que cette tige de cuivre du chili fabriquée avec le sang des indiens expulsés ne me plait guère. J’ai donc essayé d’économiser et de la remplacer avec un bambou spiralé avec du fil de cuivre. Et cela semble fonctionner aussi.
La juxtaposition d’antennes différentes fait naître des interférences qui peuvent augmenter l’efficacité ou la neutraliser ou l’inverser ... Donc il faudra expérimenter ... Où se renseigner mieux sur les matériels existants de gens qui ont réfléchi à faire des antennnes plus efficaces et plus couvrantes.
Directement sur le grillage on dirait que cela stimule beaucoup le feuillage alors que sur les côtés il semblerait que les légumes racine s’en sortent mieux.
Embêtant de creuser une tranchée etc ... J’ai essayé pour des plants plus grands de poser un fil de cuivre enfoncé vers le systeme racinaire et qui remonte en spirale sur la tige. J’avais trois tournesols, celui équipé a fait une fleur plus précoce, deux fois plus grosse et la seule dont les fruits étaient pleins ...
Pourquoi cette technique n’est ’elle pas plus connue ? J’avoue que là on bute sur des problématiques que je connais bien, la résistance à l’acceptation de principes nouveaux et la résistance au changement.
Pourtant ... ces premiers résultats aussi prometteurs que ce qu’en disent les précurseurs de l’électroculture me questionnent aussi bien ailleurs.
En mettant en avant le CO2 pour le réchauffement climatique, les pesticides pour le déclin de la faune, ne se trompe t’on pas de cibles ?
Si comme le laissent penser ces résultats, nous sommes bien dans un four à micro onde qui assèche le sol et empêche plantes et animaux de fonctionner correctement ....
Les abeilles désorientées dans leur fonctionnement par les ondes qui cuisent, se perdent plus facilement, se nourissent moins, résistent moins aux pesticides et au varroa ... et donc les abeilles sont effectivement et réellement menacées de disparition...
Alors l’avenir est sombre ... le sol s’assèche et cela malgré des pluies plus fréquentes et plus fortes qui dévasteront un sol cuit et moins vivant.
Avec l’arrivée de la 5G, cela va être catastrophique sur la santé des plantes, celle des insectes, des oiseaux, etc ...
Les ondes sont alors indirectement la goutte de trop qui fait que la pente est si savonneuse que l’on risque de ne pas s’en remettre ...et même les plus avant gardistes dans l’étude de la 6 ième extinction semblent ne pas avoir compris que les ondes qui se multiplient à vitesse faramineuse depuis 20 ans sont une des composantes majeures du problème.
Je suis bien conscient que les quelques antennes de nos jardins sont un pauvre parapluie et que si je mets cet article sur facebook, je vais participer au problème mais je vous avoue que la découverte récente de cette problématique majeure me laisse pantois ...
Je sais que je suis un peu pessimiste, mais en tout état de cause, je vous invite à vous renseigner et à essayer rapidement pour avoir un meilleur rendement (seulement !) si je me suis trompé dans mon analyse ou bien pour avoir dans 10 ans une oasis verte au milieu d’un désert si je ne me suis pas trompé.
Echanges...
Voici pour rajouter de l’eau au moulin un échange avec un passionné d’électro culture :
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Photorama
Tournesol en pot équipé de son antenne ... |
fleur précoce, plus grosse, seule fructueuse ! |
Butte en construction, grillage et bois étalé |
Butte finie, sémée, paillée, reste à planter : chou, fenouil ... 20 septembre |
Buttes après deux mois - 30 novembre |
J’avais mis à l’opposé de la tige de cuivre un piquet en fer, planté en fin de butte. On voit nettement après 15 jours l’effet d’interférence où seules certaines zones régulières (sinusoïde) ont permis la pousse des graines ... j’ai enlevé le piquet et il y a eu rattrapage ! |
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Messages
1. L’électroculture ? - N°10/11, 8 décembre 2018, 11:44, par JLB
Bonjour,
Après lecture d’un autre livre sous forme d’étude épidémiologique aux USA, sur les relations entre la proximité de transformateurs HT/BT et les cas de cancer chez les enfants, je me suis posé le même genre de question concernant les lignes HT qui sabrent nos villes et campagnes.
Si les lignes à haute tension induisent des perturbations sur la croissance des plantes, ne devrait-on pas en voir les effets sur les photos satellite ? J’ai exploré sommairement avec GoogleMaps, mais rien remarqué d’évident. On peut imaginer que les agriculteurs compensent en arrosant ou répendant davantage de fertilisant sur les zones concernées, mais dans les zones boisées "sauvages", RAS.
Il doit y avoir des études épidémiologiques en France ou ailleurs en milieu hurbain, mais je n’ai pas trouvé.
Il est très possible qu’il y ait des effets, mais non directement détectables (sur les fruits, leur fertilité, teneur en vitamines, etc).
Les fréquences donc les longueurs d’ondes ne sont pas du tout du même ordre (50-60Hz et plusieurs GHz) et les effets différents.
L’article de Thomas Oak (?) sur la protection des plantations par grillage mis à la terre est intéressant, un début prometteur, mais pas concluant.
J’espère disposer d’un espace de culture en 2019 et refaire ce test mais en alternant les zones "protégées" et exposées, en testant aussi différentes mailles de grillage (en fonction des longueurs d’onde dont on veut protèger les plantes).
En outre, ce ne sont peut-être pas les plantes elles-mêmes qui sont impactées, mais les "fournisseurs" de leur réseau racinaire.
A propos du bombardement auquel nous sommes soumis par les satellites et antennes relais (et nos téléphones etc) il y a le champ direct, mais probablement aussi les interférences entre ces différentes émissions ; interférences constamment variables et non reproductibles en laboratoire ! L’effet thermique à lui seul n’est en principe pas décelable vu la faiblesse des champs en question (à plusieurs km).
Si quelqu’un d’autre, disposant de l’espace, du temps et de la rigueur nécessaires a fait ce type de test, merci de nous en faire part !
Même si je reste dubitatif concernant les conclusions de l’auteur, il a le mérite d’expérimenter. Bravo donc.
1. L’électroculture ? - N°10/11, 11 décembre 2018, 05:01, par Thomas Oak
Bonjour, merci pour ce long commentaire bien étayé ... à votre question Oak ? vous trouverez une réponse ici : Thomas Oak. Pour ce qui est de mes conclusions, je sais bien que je suis par nature quelqu’un qui suit une piste à toutes vitesse. Et je sais bien là que je ne relate qu’une petite expérience confortée par les écrits de nos anciens que je vous encourage toutefois à lire. Je sais aussi sans forfanterie que mes "déductions", "intuitions" finissent souvent par se révéler assez justes. Mais je vous encourage aussi vraiment à faire un essai, dont vous me ferez part du résultat. Et quand je dis que je suis bluffé par le résultat, ce n’est pas un vain mot.
2. L’électroculture ? - N°10/11, 24 janvier 2019, 21:57, par Nathalie
très intéressant. J’en avais entendu parler rapidement mais je n’avais jamais eu l’idée de tester... Ca me donne envie d’expérimenter, merci !