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Cueilleur-Culteur N°9

lundi 10 septembre 2018, par Thomas Oak

Editorial N°9

Enfant, pour moi les plantes sauvages c’était ces adventices que je devais sarcler, sarcler, sarcler, chaque fois que je n’avais pas été sage. Des punitions interminables …

Thomas Oak m’a fait voir les choses bien autrement. Quand j’ai lu le premier numéro du Cueilleur-Culteur, en octobre 2016, j’ai tout de suite aimé son ton joyeux, sa déambulation gourmande et son parti-pris pour la proximité nourricière. Pour Oak, la table est mise, là, à deux pas, au bout de nos doigts. Gratuite, renouvelable et méritant tous nos bons soins !

Je me suis dit : « Est-ce vrai qu’autour de mon lieu de vie, ici, maintenant, il y a des plantes qui sont bonnes pour moi ? ».

Fort de mes premiers essais à St Girons, puis autour de Montpellier, puis dans le Tarn, avec de bons maitres, j’ai commencé à fouiner dans la pinède autour de l’immeuble que j’habite sur les hauts de Cassis. J’avais mon couteau à champignon (avec la balayette au bout), mon appli Pl@ntnet, un sac en papier et mon chapeau Tilley. Et un bon appétit.

Des voisins sont sortis. Croyez-le, croyez-le pas, entre autochtones on a jasé de pissenlit, de fenouil, de cousteline et de fausse roquette : elles étaient à nos pieds, là, bien visibles. Tendres et disponibles.

C’est le premier pas qui compte : deux voisines m’ont invité pour que je leur montre les photos que j’avais prises dans le terrain en arrière, près de la Caserne des Pompiers. Et nous avons évoqués les salades d’antan.

 Et la criste marine, ils en mangeaient vos parents ?
 Et le poireau sauvage, qui pousse là dans les plates-bandes, vous ne le trouvez pas trop piquant ?
 Vous mettez quoi dans votre sauce de salade ?

J’étais surpris, mais content : c’étaient les plantes sauvages qui socialisaient les humains sédentaires ! C’étaient les plantes qui cultivaient nos échanges !

Alors je dis : Oh que oui ! (Oak,oui).

BERNARD DUBREUIL

Sommaire

 Le Virevoltant - 9
  Recette montagnarde & Marine - 9
  L’ortie, sensiblement amicale ! - 9
  Livret de Cueillette, à Cassis - 9

Lecture sur l’écran

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En Couverture, La Cardère ( Dipsacus Fullonum) :

La Cardère de la photo de couverture (dont je ne savais pas en la photographiant que s’en était une ... ou cabaret des oiseaux) a attiré mon oeil en ces temps pluvieux.

Car comme l’arbre du voyageur des régions tropicales elle formait à la base des feuilles un petit lac dans lequel le promeneur aurait pu s’abreuver. Toutefois la présence systématique d’insectes morts dans cette eau là m’a fait penser qu’il y avait là quelque produit peu recommandable en tous cas pour les moucherons. Ce lac là fait donc assez piège et mettrait eventuellement la cardère sur le même pied que la drosera ou la dionée. C’est en tous cas, je viens de le découvrir, ce que pensais Darwin. Mais le fait qu’il soit nommé cabaret des oiseaux (eau et graines à gogo) me fait penser que j’aurais peut être pu m’abreuver tel le voyageur asséché... mais prudence.
En tous cas, une plante de jardin utilisée (dans sa version Sativus) jadis pour ses inflorescences capables de peigner la laine et maintenant distributeur d’eau et de graines pour les oiseaux que par ailleurs nous malmenons très fortement mérite tout notre respect.

En Savoir Plus :
 http://www.sauvagesdupoitou.com/83/536

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