Un prunier épineux
Typique des haies, qu’il couvre de neige en fleurissant, le prunellier est un cousin du prunier domestique. C’est un buisson touffu aux rameaux enchevêtrés, munis de longues épines solides et acérées, auxquelles il faut prendre garde. Son écorce foncée lui a valu le surnom d’« épine noire ». Ses jolies fleurs blanches donnent à la fin de l’été de petites prunes bleues. [1] Des fruits acerbes
Les prunelles sont terriblement astringentes et acides, comme a pu le (...)
Une réappropriation des plantes qui poussent autour de la maison. L’agriculture est-elle nécessaire en particulier sous sa forme actuelle ? La richesse et la générosité de la nature ré-explorée pour composer une assiette sauvage riche de sens, de gout, de nutriments... Une nutrition en accord avec la conscience végétale. S’abonner ! (clic)
Articles les plus récents
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Le Prunellier
9 février 2019, par François Couplan -
Chélidoine, Hélycrise ...
8 février 2019, par Misou MéricqLa Chélidoine
Cette année Je vais essayer de vous montrer que, même l’hiver, si on a été prévoyant, on peut récolter certaines plantes. Le plus facile c’est, avant les grands froids, de mettre en pot les plantes les plus fragiles.
Je pense chaque année à mettre en pot : la chélidoine, bien sûr, vous allez me dire : ce n’est pas la plus utile ! Certains la traiteront de dangereuse. Oui elle est dangereuse à forte dose, elle est toxique et peut même entraîner la mort, mais je le répète (...) -
P’tit Journal d’une Débutante en Herbes
6 février 2019, par ValéRie FerrandChapitre 1 : Là, Butte
Cette histoire débute mal. Mais elle n’est pas terminée. L’instant d’après, le mal est passé. J’ai ramassé du bois pour le feu. Et plusieurs cartons ont pris l’humidité… Un bois tout pourri-mouillé !
« Le bois retient l’eau. » Je vois. Bon.
« Le bois est mort ! Vive le bois ! »
J’attrape ma pelle. J’appelle ma fille. Et en avant ! Nous créerons une butte en bois ! Parce que le bois pourri-mouillé finalement… c’est fabuleux !
Pour commencer une petite (...) -
Journée Cueilleur - Culteur N°8
5 février 2019, par Thomas OakDéroulement.
Cueillette matinale pour cette 8ième journée où malgré un temps assez froid et neigeux, nous avons retrouvé nos amies habituelles : oseille, pimprenelle, achillée, gaillet, potentille, cardamine à feuille de radis, carotte, nombril de vénus, lamiées, etc ... et un bon repas (rouleaux de printemps avec la salade sauvage, Miam !), nous voilà repartis pour un contact, une connexion/communication avec la Spirée Filipendule. Il s’agit à côté de la plante, plutôt que de laisser (...) -
10 ièmes Rencontres de Cueilleurs-Culteurs
5 février 2019, par Thomas OakParce que se parler par mail ou par articles ne suffit pas, parce que lire les livres n’est pas la meilleur source d’apprentissage sur les plantes, le cueilleur-culteur s’offre et vous offre un moment d’échanges sur sa ferme.
Rendez-Vous
Parce que se parler : par mail ou par articles ne suffit pas, parce que lire les livres n’est pas la meilleure source d’apprentissage sur les plantes, le Cueilleur -Culteur s’offre et vous offre un moment d’échanges sur sa ferme.
– Dimanche 8 (...) -
Cueilleur-Culteur N°10/11
13 décembre 2018, par Thomas OakEditorial
Salut, les lecteurs du cueilleur. Ce numéro est un numéro double ... pas par sa taille mais parce qu’il intègre ma défection d’octobre. En effet pour le numéro 10, chargé par la mise en page de l’autre revue dont je suis le G.O., l’Ostéo4pattes, avec son numéro mensuel, son hors-série et l’agenda, j’étais un peu noyé. Le seul carburant dans ce cas chez moi qui aurait pu fonctionner, c’est de sentir un vent qui pousse dans le sens de la coopération. Et très honnêtement, malgré (...) -
Cultiver L’égopode… Dans son jardin - N°10/11
12 décembre 2018, par Nathalie FrossardSi comme moi, vous avez un potager exposé à l’ombre la moitié de la journée, très humide au printemps et sec en été, il y a de fortes chances que vous réussissiez la culture de l’égopode podagraire, appelé populairement Herbe aux goutteux depuis le Moyen-Age. Utilisé pour soigner la « goutte » des pieds, une maladie articulaire fort douloureuse et fréquente dans les siècles passés, cette plante est aussi fort goûteuse !
Imaginez un céleri au parfum délicat qui tient tête aux limaces - (...) -
Quelle plante avez-vous rencontré en 2018 ? - N°10/11
11 décembre 2018, par Nathalie Frossard, Thomas OakRencontres :
Quand Nathalie a envoyé ce petit texte j’ai fait passer un mail pour demander sur le réseau si chacun pouvait raconter sa rencontre de l’année... silence radio.
Et encore une fois je me heurte comme avec l’ostéo4pattes à une inertie fatale.
Au delà des encouragements pour un projet collaboratif, chacun se sent submergé dans sa vie et sollicité de toutes parts et la participation pour une idée commune n’est jamais assurée.
Mais c’est ainsi, je vous parlerai donc de la (...) -
Le millefeuille (Achillea millefolium) - N°10/11
11 décembre 2018, par François CouplanDes feuilles finement découpées
Il est fréquent de marcher dans les prairies sur d’innombrables feuilles vertes un peu vaporeuses tant les segments qui les composent sont fins. Ce sont les rosettes de l’achillée millefeuille, qui se mêlent à l’herbe des prés. Elles méritent qu’on se penche pour en froisser une feuille entre ses doigts car la plante dégage un agréable arôme un peu camphré.
Des fleurs blanches ou roses
Dans le cours de l’été, des tiges raides surgissent du centre des (...) -
L’oseille des prés - N°10/11
10 décembre 2018, par François CouplanUne saveur qui ne laisse pas de doute
Dans les prés et les pâturages se rencontrent parfois des touffes de feuilles charnues et luisantes, munies d’un long pétiole et de deux oreillettes pointues caractéristiques. C’est l’oseille des prés. Pour l’identifier de façon certaine, il suffit de la goûter : sa saveur acide est typique. En été, on peut la repérer de loin à ses tiges que terminent de curieuses inflo-rescences rougeâtres, semblables à celle de ses cousins les Rumex, mais moins (...)